Réglementation et normes
L’ objectif commun de nos chefs produits et de nos services est d’offrir des produits fiables, durables, performants dans le respect de la réglementation et/ou des normes de chaque territoire où ils sont utilisés.
Cette norme européenne spécifie, en référence à la norme EN ISO 20344, les exigences fondamentales et additionnelles (facultatives) des articles chaussants de sécurité à usage professionnel, marquées “S”. L'article chaussant de sécurité est équipé d’un embout de sécurité conçu pour fournir une protection contre les chocs à un niveau d’énergie maximal équivalent à 200 Joules et contre un écrasement de 15 kN.
Cette norme définit les méthodes d’essais utilisées pour les articles chaussants de sécurité,
les articles chaussants de protection et les articles chaussants de travail à usage professionnel.
Cette norme ne peut être utilisée que conjointement avec les normes EN ISO 20345 et
EN ISO 20347, qui précisent les exigences des articles chaussants en fonction des niveaux de risques
spécifiques.
Système constitué d’un antichute mobile à blocage automatique solidaire de son support d’assurage flexible (corde, câble…).
Un élément de dissipation d’énergie peut être incorporé à l’ensemble.
Système constitué d’un antichute mobile à blocage automatique solidaire de son support d’assurage rigide (rail, câble…). Un élément de dissipation d’énergie peut être incorporé à l’ensemble.
Dispositif de préhension du corps destiné à arrêter les chutes. Le harnais d’antichute peut être constitué de sangles, bouclerie et autres éléments ; disposés et ajustés de manière appropriée sur le corps d’un individu pour le retenir pendant une chute et après l’arrêt de celle-ci.
Composant d’un système d’arrêt des chutes, qui garantit l’arrêt d’une chute de hauteur en toute sécurité en diminuant l’impact du choc.
ATTENTION : Si on associe une longe à un absorbeur d’énergie, la longueur totale de l’ensemble du dispositif ne doit pas dépasser 2 m.
Antichute avec une fonction de blocage automatique et un système automatique de tension et de rappel pour la longe. Un élément de dissipation d’énergie peut être intégré à l’antichute.
Beschrijft de artikelen en de situaties voor individuele bescherming tegen valrisico’s.
Elément de connexion ou composant d’un système. Un connecteur peut être un mousqueton ou un crochet.
Classe A : connecteur d’ancrage, à fermeture automatique utilisé comme composant et conçu pour être relié directement à un type d’ancrage spécifique
Classe B : connecteur de base à fermeture automatique utilisé comme composant
Classe M : connecteur multi usages, de base ou maillon rapide, utilisé comme composant, qui peut être mis en charge selon son grand axe ou son petit axe.
Classe Q : connecteur maillon rapide utilisé dans des applications à long terme ou permanentes, fermoir à vis. Une fois complètement vissée cette partie devient une partie portante du connecteur.
Classe T : connecteur d’extrémité manufacturée, à fermeture automatique, conçu comme élément d’un sous-système pour permettre la fixation de façon telle que la charge s’exerce dans une direction prédéterminée.
Eléments de connexion ou composant d’un système. Une longe peut être en corde en fibres synthétiques, en câble métallique, en sangle ou en chaîne.
ATTENTION : Une longe sans absorbeur d’énergie ne doit pas être utilisée comme un système d’arrêt des chutes.
Un système de maintien au travail est constitué de composants (ceinture et longe de maintien au travail) reliés entre eux pour former un équipement complet.
Partie d’un système de protection antichute permettant d’attacher le dispositif d’arrêt de chute à la structure.
Type A - NON EPI : Dispositif d’ancrage avec un ou plusieurs points d’ancrage fixes nécessitant un ancrage structurel
Type B : Dispositif d’ancrage avec un ou plusieurs points d’ancrage fixes ne nécessitant pas un ancrage structurel
Type C - NON EPI : Dispositif d'ancrage utilisant un support d’assurage flexible avec une déviation maximale de 15°
Type D - NON EPI : Dispositif d'ancrage utilisant un support d’assurage rigide avec une déviation maximale de 15°
Type E : Dispositif d'ancrage destiné à être utilisé sur des surfaces inclinées jusqu'à 5° maximum
Certains de nos produits sont homologués sous les règlementations de plusieurs pays.
Les produits concernés (et/ou leur emballage) portent les marquages suivants :
USA |
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Argentine
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Brésil
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CA |
Chine
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UK standards |
Canada
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Ukraine |
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Espace Economique Commun (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) |
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Royaume-Uni |
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Mexique |
En fonction du niveau de risque couvert, le Règlement définit des catégories d’EPI et fixe des obligations diérentes pour le fabricant :
Elle comporte des essais de laboratoire pour assurer la conformité de résistance aux chocs, à la température, à l’humidité, aux milieux corrosifs, et à la résistance mécanique et respiratoire.
Elle contient des essais concernant la résistance à la température, aux chocs, à la flamme, au rayonnement thermique, à la traction, aux produits de nettoyage et de désinfection. De plus, l’inspection visuelle doit porter sur le marquage et la notice d’information du fabricant.
89/391 : Identifier et évaluer le risque, prendre des mesures préventives et de protection, informer et former les travailleurs.
2004/37 : Risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail : identifi cation des dangers, «valeurs limites», protection respiratoire.
89/656 : Choisir et utiliser l’EPI approprié et conforme, informer et former les utilisateurs, vérifi er et remplacer l’EPI si nécessaire.
Elle concerne les essais de résistance aux chocs, aux produits de nettoyage et de désinfection, à la température, à la flamme et à la résistance respiratoire.
Elle définit le système de raccordement standard des cartouches pour masques complets.
Elle spécifie les essais en matière de résistance aux manipulations, à l’usure, aux chocs, à la flamme et à la résistance respiratoire.
Elle se rapporte à la résistance aux chocs, à la température, à l’humidité et aux milieux corrosifs ainsi qu’à la résistance mécanique et respiratoire.
Elle concerne les essais de résistance aux chocs, aux produits de nettoyage et de désinfection,
à la température, à la flamme et à la résistance respiratoire.
Le Règlement UE 2016/425 établit les exigences applicables à la conception et à la fabrication des équipements de protection individuelle (EPI) destinés à être mis à disposition sur le marché, en vue de garantir la protection de la santé et de la sécurité des utilisateurs.
La conformité aux dispositions et exigences de ce Règlement permet au fabricant d’apposer le marquage CE sur l’EPI.
Impact* : force transmise à la fausse tête ne doit pas dépasser 5 kN lors de la chute d’un objet de 5 kg de 1 m de hauteur. L'énergie de choc sur le casque à l'issue du test atteint 49 .
Pénétration* : la pointe de la masse utilisée en test (3 kg sur 1 m) ne doit pas entrer en contact avec le crâne.
Inflammabilité : le casque ne doit pas brler avec émission de flamme plus de 5 s après le retrait de la flamme.
* Les tests d’impact et de pénétration sont réalisés à température ambiante, à +50°C et à -10°C.
En températures extrêmes : les tests à l’impact et à la pénétration sont réalisés à température ambiante à 150°C à -20°C ou -30°C.
Protège contre un contact accidentel de courte durée avec un conducteur électrique sous tension pouvant atteindre 440 VAC.
Protège de la compression latérale. La déformation maximale du casque doit être ≤ à 40 mm.
Résistance aux projections de métaux en fusion.
Son objectif est d’élaborer des méthodes d’essais et des exigences sous forme de normes dénissant les spécications techniques des produits. Certaines d’entre elles, normes d’exigences pour la plupart, sont harmonisées au Règlement UE 2016/425. Le respect de ces normes harmonisées donne présomption de conformité aux exigences du Règlement UE 2016/425.
Recommande la sélection, l’utilisation, l’entretien et les précautions d’emploi.
EN352 : Exigences de sécurité et essais.
• EN352-1 : Les casques antibruit.
• EN352-2 : Les bouchons d’oreilles.
• EN352-3 : Les coquilles antibruit montées sur casques de chantier.
• EN352-4 : Casques antibruit avec atténuation dépendante du niveau.
• EN352-6 : Les casques antibruit avec entrée audio électrique.
• EN352-8 : Les casques antibruit audio de divertissement. Etablissent les exigences en matière de construction, de conception, de performances et les méthodes d’essai.
Prescrivent la mise à disposition d’informations relatives aux caractéristiques.
Casques électriquement isolants pour utilisation sur ou près d’installations sous tension ne dépassant pas 1000 VAC ou 1500 VDC (classe électrique 0).
Utilisés simultanément à d’autres équipements de protection électriquement isolante, ces casques empêchent les courants dangereux de traverser les personnes par la tête.
Ces tests optionnels d’isolement électrique sont plus contraignants que ceux de la EN397 et ils viennent compléter ceux-ci. (marquage des 2 triangles, Classe 0).
VÊTEMENTS DE PROTECTION CONTRE LES PRODUITS CHIMIQUES LIQUIDES
Exigences relatives aux vêtements de protection chimique dont les éléments de liaison entre les différentes parties du vêtement sont étanches aux liquides (type 3) ou aux pulvérisations (type 4), y compris les articles d’habillement protégeant seulement certaines parties du corps (Types PB [3] et PB [4]).
Cette norme spécifie les exigences minimales demandées aux types suivants de vêtements de protection chimique à usage limité ou réutilisables :
- Vêtements protégeant tout le corps dotés de liaisons étanches aux liquides entre les différentes parties du vêtement (Type 3 : vêtements étanches aux liquides) ;
- Vêtements protégeant tout le corps dotés de liaisons étanches aux brouillards entre les différentes parties du vêtement (Type 4 : vêtements étanches aux brouillards).
A noter : Anciennement ces normes se dénommaient respectivement EN1512 (Type 4) et EN1511
(Type 3).
NORME | TYPE | PROTECTION CHIMIQUE |
EN13034 | 6 | Contre les éclaboussures |
EN ISO 13982-1 | 5 | Contre les poussières (amiante) |
EN14605 | 4 | Contre les brouillards |
EN14605 | 3 | Contre les jets |
TESTS | |||||
Performance générale |
Tests & Performances spécifiques |
Niveau de protection | |||
3a | 4a | 5 | 6a | ||
Exigence de performance pour le vêtement complet |
Pression interne | - | - | - | - |
Fuite vers l’intérieur | - | - | X | - | |
Pénétration par un jet de liquide | X | - | - | - | |
Pénétration par un brouillard (vaporisation de liquide) |
- | X | - | - | |
Contre les particules solides | - | - | X | - | |
Pénétration par un brouillard (légère pulvérisation) |
- | - | - | X | |
Exigence de performances pour les coutures et jonctions |
Résistance mécanique | X | X | X | X |
Résistance à la perméation et à la pénétration par des liquides |
X | X | - | - | |
Exigence de performance pour les matériaux constituant le vêtement |
Abrasion / Déchirement/ Perforation |
X | X | X | X |
Résistance à la traction | X | X | - | X | |
Résistance à la fissuration par flexion |
X | X | X | - | |
Résistance à la fissuration par flexion à -30°C |
X |
X |
- | - | |
Résistance à la perméation par des liquides |
X | X | - | - | |
Résistance à la pénétration par des liquides |
- | - | - | X | |
Répulsion aux liquides | - | - | - | X |
a - Lorsque l’équipement de protection ne protège que certaines parties du corps (torse, bras, jambes), seules les exigences de performance pour les matériaux constituant le vêtement sont exigées (type 6, 4 et 3).
VÊTEMENTS DE PROTECTION CONTRE LA CHALEUR ET LES FLAMMES
Ces normes spécifient les exigences de performances des matériaux et des vêtements de protection contre la chaleur et les flammes. Elles s’appliquent aux articles d’habillement fabriqués avec des matériaux souples, conçus pour protéger le corps humain sauf les mains, contre la chaleur et/ou la flamme.
Sont testés :
Test | Code | Performances |
Propagation de flamme limitée | A | A1 and/or A2 |
Chaleur Convective | B | B1 to B3 |
Chaleur radiante | C | C1 to C4 |
Projection d’aluminium en fusion | D | D1 to D3 |
Projection de fonte en fusion | E | E1 to E3 |
Chaleur de contact | F | F1 to F3 |
MAIVE2 | |
|
EN ISO 11612 |
A1 A2 B1 C1 E3 F1 |
VÊTEMENTS DE PROTECTION PORTÉS PAR LES OPÉRATEURS APPLIQUANT DES PESTICIDES LIQUIDES
L'habillement de protection de niveau C1 est adapté lorsque le risque potentiel est relativement faible. L'habillement de protection de niveau C1 fournit la protection minimale et ne convient pas à l'utilisation de préparations pesticides concentrées. Il peut être utilisé comme habillement de protection de base avec d'autres articles lorsque le risque potentiel
est relativement plus élevé.
L'habillement de protection de niveau C2, y compris celui de protection partielle du corps, est adapté lorsqu'il a été déterminé que la protection requise est plus importante que celle fournie par l'habillement de protection de niveau C1. L'habillement de protection de niveau C2 offre généralement un équilibre entre confort et protection. Cet habillement de protection ne convient pas à l'utilisation de préparations pesticides concentrées. Il peut être utilisé comme habillement de protection de base avec d'autres articles lorsque le risque potentiel est relativement plus élevé.
L'habillement de protection de niveau C3, y compris celui de protection partielle du corps, est adapté lorsqu'il a été déterminé que le risque potentiel est élevé. En ce qui concerne les combinaisons de niveau C3, des mesures de précaution, comme une utilisation sur de courtes durées, sont nécessaires, car ces combinaisons peuvent générer une chaleur excessive entraînant épuisement et stress thermique. L'habillement de protection de niveau C3, y compris celui
de protection partielle du corps, convient à l'utilisation de pesticides dilués ainsi que de pesticides concentrés.
Il convient d’évaluer le risque encouru en fonction de la toxicité du produit phytosanitaire (se référer à son étiquetage) et du degré d’exposition de l’opérateur. Par exemple, on comprend facilement que le degré d’exposition de l’opérateur sera bien supérieur en cas de pulvérisation aérienne remorquée par un tracteur à cabine ouverte qu’en cas de pulvérisation manuelle à gâchette.
VÊTEMENTS DE PROTECTION CONTRE LES PRODUITS CHIMIQUES LIQUIDES
Exigences relatives aux vêtements de protection chimique offrant une protection limitée contre les produits chimiques liquides (équipement de type 6), y compris les articles d’habillement protégeant seulement certaines parties du corps (Type PB [6]).
Cette norme spécifie les exigences minimales relatives aux vêtements de protection chimique à usage limité ou réutilisables offrant une protection limitée. Les vêtements de protection chimique à usage limité sont conçus pour être utilisés en cas d’exposition probable à de légères pulvérisations, aux aérosols liquides ou à basse pression, de légères éclaboussures, contre lesquels une barrière totale contre la perméation des liquides (au niveau moléculaire) n’est pas nécessaire.
VÊTEMENTS DE PROTECTION À DISSIPATION DE CHARGE ÉLECTROSTATIQUE
Cette norme européenne spécifie les exigences relatives aux matériaux et à la conception des vêtements de protection à dissipation électrostatique utilisés en complément d’un système de mise à la terre dans le but d’empêcher les décharges incendiaires. ATTENTION : ces exigences peuvent se révéler insuffisantes dans les atmosphères inflammables enrichies en oxygène. Cette norme n’est pas applicable à la protection contre les tensions du réseau.
Le contrôle de l’électricité statique indésirable sur les personnes est souvent nécessaire.
Le potentiel électrostatique peut avoir, en effet, de graves conséquences sur le personnel chargé, car il peut être suffisamment élevé pour engendrer des étincelles de décharges dangereuses.
Après une évaluation des risques, le port de vêtements de protection à dissipation électrique peut s’avérer nécessaire. L’utilisation de vêtements certifiés selon EN1149-5 est alors adaptée.
La directive ATEX 1999/92/CE, dans son Annexe II-A-2.3, demande ainsi que les travailleurs soient équipés de vêtements de travail composés de matériaux qui ne produisent pas de décharges électrostatiques susceptibles d’enflammer des atmosphères explosives.
Le potentiel électrostatique peut aussi avoir des conséquences sur les matériaux sensibles aux décharges électriques. Ainsi les vêtements antistatiques sont souvent utilisés sur des sites de fabrication électronique, montage de semi-conducteurs par exemple. Ils sont enfin utilisés sur des sites à atmosphères contrôlées tels les ateliers de peinture automobile, afin d’éviter l’émission de particules susceptibles d’aller se déposer sur la peinture des carrosseries.
La dissipation de charge antistatique peut être apportée par un traitement limitant la formation de charges, ou par adjonction de fils carbone ou métalliques. Les personnes portant des vêtements de protection à dissipation de charges électrostatiques doivent impérativement être reliées à la terre avec une résistance inférieure à 10⁸ Ω, par exemple, en portant des chaussures appropriées comme les chaussures de sécurité indiquées dans EN ISO 20345, ou par tout autre moyen adapté.
VÊTEMENTS DE PROTECTION CONTRE LES CLIMATS FRAIS
Cette norme spécifie les exigences et les méthodes d'essais de performance des articles d'habillement (gilets, vestes, manteaux, pantalons) de protection contre les climats frais.
Ces vêtements seront utilisés à une température modérément basse (-5°C et plus) pour protéger contre le refroidissement local cutané. Pas seulement utilisés pour les activités extérieur, comme par exemple dans l'industrie du bâtiment, ils peuvent également servir pour des activités à l'intérieur, comme par exemple dans l'industrie alimentaire.
Il n'est pas toujours nécessaire dans ces cas que les vêtements soient faits de matériaux imperméables ou étanches à l'eau.
L'exigence correspondante est donc laissée en option dans la présente Norme.
X : Classe de résistance thermique, Rct
X : Classe de perméabilité à l'air, AP
X : /cler de l'article d'habillement
X : Classe de résistance à la pénétration de l'eau WP (Optionnel)
ALASKA3 | |
---|---|
|
EN14058 |
2 2 0,221 m². K/W X |
Isolation I cler M².K/W |
Utilisateur debout immobile, 75 W/m² | |||
Vitesse de l'air | ||||
0.4 m/s | 3 m/s | |||
8h | 1h | 8h | 1h | |
0.170 | 21 | 9 | 24 | 15 |
0.265 | 13 | 0 | 19 | 7 |
0.310 | 10 | -4 | 17 | 3 |
ÉQUIPEMENT DE VISUALISATION AMÉLIORÉE POUR SITUATION Á RISQUE MOYEN
Cette norme spécifie les exigences relatives aux équipements de visibilité améliorés sous forme de vêtement, ou dispositif, capable de signaler visuellement la présence de l'utilisateur.
L'équipement de visibilité amélioré est destiné à fournir une visibilité du porteur dans les situations à risque faibles ou moyen dans toutes les conditions de lumière du jour et/ou sous l'éclairage des phares des véhicules ou projecteurs dans le noir. Cette norme ne s'applique pas pour des équipements à haute visibilité dans des situations à haut risque qui sont couverts par la norme EN ISO 20471.
TYPE A | TYPE B | TYPE AB |
Jour |
Conditions sombres |
Lumière du jour, crépuscule et conditions sombres |
Équipement utilisant un matériau fluorescent |
Équipement utilisant du matériau rétroréfléchissant |
Équipement utilisant du matériau fluorescent et du matériau de performance rétroréfléchissant ou combiné |
B1 (suspension libre) | ||
B2 (membres) | AB2 | |
B3 (sur le torse ou le torse et les membres) | AB3 |
Surface minimum en m² pour type B1 et B2 :
B1 | B2 | |
Matériau réfléchissant | 0,003 | 0,018 |
Surface minimum en m² pour un type A, B3 et AB :
A | B3 | AB | A | B3 | AB | |
Hauteur h de l’utilisateur | h < 140 cm | h > 140 cm | ||||
Matériau fluorescent | 0,14 | - | 0,14 | 0,24 | - | 0,24 |
Matériau réfléchissant | - | 0,06 | 0,06 | - | 0,08 | 0,08 |
Matériel de performance combiné | - | - | 0,14 | - | - | 0,24 |
Cette norme spécifie les exigences et méthodes d’essai des vêtements de protection non ventilés contre la contamination radioactive sous forme de particules.
Les vêtements de ce type sont conçus pour protéger uniquement le corps, les bras et les jambes du porteur, mais ils peuvent être utilisés avec des accessoires qui protègent d’autres parties du corps du porteur (par exemple, des bottes, des gants, appareil de protection respiratoire - APR).
Les vêtements sont classés selon leur facteur de protection nominal (rapport entre la concentration de particules d’essai dans l’atmosphère ambiante et la concentration de particule d’essai à l’intérieur du vêtement), déterminé par rapport à la fuite totale vers l’intérieur (rapport entre les concentrations de particules d’essai à l’intérieur du vêtement et à l’intérieur de la chambre d’essai).
Les classes sont les suivantes :
CLASSE | FACTEUR NOMINAL DE PROTECTION |
3 | 500 |
2 | 50 |
1 | 5 |
PROTECTION UTILISÉE PENDANT LE SOUDAGE ET TECHNIQUES CONNEXES
Cette norme spécifie les exigences de performance des vêtements de protection destinés aux opérateurs de soudage et techniques connexes présentant des risques comparables. Ce type de vêtement de protection a pour objet de protéger celui qui le porte contre les petites projections de métal en fusion, le contact de courte durée avec une flamme, ainsi que contre les rayonnements ultraviolets. Il est destiné à être porté à température ambiante, d’une manière continue jusqu’à 8h.
CLASSE 1 | protection contre des risques faibles lors de techniques de soudage et les situations provoquant le moins de projections et une chaleur radiante faible. |
CLASSE 2 | protection contre des risques plus importants lors de techniques de soudage et les situations provoquant plus de projections et une chaleur radiante plus élevée. |
MAIVE2 | |
|
EN ISO 11611 |
A1 CLASSE 2 |
VÊTEMENTS DE SIGNALISATION HAUTE VISIBILITÉ
Cette norme spécifie les caractéristiques que doivent avoir les vêtements de protection ayant pour but de signaler visuellement la présence de l’utilisateur, afin de le détecter et de bien le voir dans des situations dangereuses, dans toutes les conditions de luminosité, de jour, et la nuit dans la lumière des phares.
Il existe trois classes de vêtements de signalisation. Chaque classe doit avoir des surfaces minimales de matières visibles constituant le vêtement, plus la classe est élevée plus le vêtement est visible :
Class 3 | Class 2 | Class 1 | |
Matière de base (Fluorescente) | 0,80 m² | 0,50 m² | 0,14 m² |
Matière rétro réfléchissante (Bandes) | 0,20 m² | 0,13 m² | 0,10 m² |
Marquage :
X : Classe de la surface de visibilité (de 1 à 3)
EN ISO 20471
Max. 25x
EN ISO 20471
2 : Classe de la surface de visibilité (de 1 à 3)
Max. 25x : Marquage optionnel, nombre de lavages maximum autorisés pour le modèle.
Sur cet exemple lire : Maximum 25 lavages (voir température indication d’entretien sur l’étiquette du vêtement).
Cette norme spécifie les exigeances et les méthodes d'essais de performance des vêtements de protection contre le froid à des températures inférieures à -5°C (frigoristes / froids extrêmes).
On distingue deux types de vêtement :
L'article d'habillement : recouvrant une partie du corps, ex. parka, veste, manteau.
L'ensemble vestimentaire : recouvrant le corps entier (tronc + jambe), ex. combinaison, parka & cotte à bretelle.
X (sous-vêtement B/C/R) : /cler du vêtement
X : Classe de perméabilité à l'air, AP
X : Classe de résistance à la pénétration de l'eau WP (Optionnel)
NORDLAND | |
---|---|
|
EN342 |
0,358 m².K/W (B) 3 X |
Isolation I cler M².K/W |
Utilisateur en mouvement pratiquant une activité | |||||||
Légère 115 W//m² | Modérée 170 W/m² | |||||||
Vitesse de l'air | ||||||||
0.4 m/s | 3 m/s | 0.4 m/s | 3 m/s | |||||
8h | 1h | 8h | 1h | 8h | 1h | 8h | 1h | |
0.265 | 3 | -12 | 9 | -3 | -12 | -28 | -2 | -16 |
0.310 | -2 | -18 | 6 | -8 | -18 | -36 | -7 | -22 |
0.390 | -9 | -28 | 0 | -16 | -29 | -49 | -16 | -33 |
0.470 | -17 | -38 | -6 | -24 | -40 | -60 | -24 | -43 |
0.540 | -24 | -45 | -11 | -30 | -49 | -71 | -32 | -52 |
0.620 | -31 | -55 | -17 | -38 | -60 | -84 | -40 | -61 |
La norme EN ISO 374-5 spécifie les exigences et les méthodes d’essai pour les gants de protection
destinés à protéger l’utilisateur contre les micro-organismes (moisissures et bactéries, virus en option).
Pénétration des moisissures et bactéries (testé selon la norme EN374-2) : Essai par lequel l’étanchéité à l’eau et à l’air d’un gant est vérifiée.
Pénétration des virus (testé selon la méthode B de l’ISO 16604) : Processus qui détermine la
résistance à la pénétration par des pathogènes véhiculés par le sang
- Méthode d'essai utilisant le bactériophage Phi-X174.
Le gant, selon son type, portera le pictogramme suivant :
Exemples d’application :
Le domaine d’utilisation est déterminant car selon les cas, le gant devra éventuellement combiner plusieurs propriétés afin de satisfaire aux exigences de protection nécessaires.
Il est donc très important de se référer aux domaines d’utilisation préconisés et aux résultats des tests effectués en laboratoire se trouvant dans la notice d’utilisation. Cependant, il est recommandé de vérifier que les gants sont adaptés à l’usage prévu en eectuant des tests au préalable, car les conditions sur le lieu de travail peuvent diérer de celles de l’essai type, en fonction de la température, de l’abrasion et de la dégradation.
La norme ISO 18889 spécifie les exigences relatives aux gants de protection pour les opérateurs
manipulant des pesticides et les travailleurs de réentrée.
Les gants de classe G1 conviennent lorsque le risque potentiel est relativement faible. Ces gants
ne sont pas adaptés à une utilisation avec des pesticides de formulation concentrée, ni en cas de
risque mécanique. Les gants de classe G1 sont le plus souvent à usage unique.
Les gants de classe G2 conviennent lorsque le risque potentiel est plus élevé. Ils sont adaptés à
un usage avec des pesticides dilués et des pesticides concentrés. Les gants de classe G2 satisfont
également aux exigences minimales de résistance mécanique et sont ainsi adaptés à des activités
qui exigent des gants offrant une résistance mécanique minimale.
Les gants de classe GR ne protègent que la paume de la main et sont destinés aux travailleurs de
réentrée en contact avec des résidus de pesticide secs ou partiellement secs présents à la surface
de la plante après application de pesticides.
La norme EN ISO 374-1 spécifie les exigences relatives aux gants de protection servant à protéger l’utilisateur contre les produits chimiques dangereux.
• Pénétration (testé selon la norme EN374-2) :
Diusion d’air et d’eau pour vérifier l’étanchéité à travers les porosités, les coutures, les micro-trous ou autres imperfections d’un gant.
• Dégradation (testé selon la norme EN374-4) :
Détermination de la résistance physique des matériaux après contact continu avec des produits chimiques dangereux.
• Perméation (testé selon la norme EN16523) :
Processus par lequel un produit chimique se diffuse à travers le matériau d’un gant de protection par contact continu.
La version EN ISO de la norme EN374-1, introduit la notion de 3 types de protection contre la perméation de produits chimiques :
- Type A : Le gant obtient un indice de performance à la perméation au moins égal à 2 pour 6 produits chimiques d’essai pris dans la liste des produits chimiques déterminée dans la norme.
- Type B : Le gant obtient un indice de performance à la perméation au moins égal à 2 pour 3 produits chimiques d’essai pris dans la liste des produits chimiques déterminée dans la norme.
- Type C : Le gant obtient un indice de performance à la perméation au moins égal à 1 pour 1 produit chimique d’essai pris dans la liste des produits chimiques déterminée dans la norme.
La norme EN511 définit les exigences et méthodes d’essai des gants de protection contre le froid transmis par convection ou conduction jusqu’à -30°C (optionnellement jusqu’à -50°C ). Ce froid peut être lié aux conditions climatiques ou à une activité industrielle.
Le processus de sélection d’un gant de protection contre le froid doit tenir compte de plusieurs paramètres tels que la température ambiante, la santé de la personne, la durée d’exposition, le niveau d’activités,…
La norme EN16350 fournit des exigences supplémentaires pour les gants de protection qui sont
portés dans un environnement comprenant ou susceptible de comprendre des zones inflammables
ou explosives.
D’autres propriétés électrostatiques peuvent être définies via la EN1149-1 (résistance déterminée
le long de la surface d’un matériau) ou EN1149-3 (atténuation de la charge), mais ne sont pas suffisantes pour évaluer les gants de protection à dissipation électrostatique.
La norme EN407 spécifie des méthodes d’essai, des exigences générales, des niveaux de performance thermique et le marquage des gants et des manchettes de protection contre la chaleur et/ou le feu. Elle s’applique à tous les gants qui doivent protéger les mains contre la chaleur et/ou les flammes sous l’une ou plusieurs des formes suivantes : feu, chaleur de contact, chaleur convective, chaleur radiante, petites projections de métal en fusion ou grosses projections de métaux en fusion.
Si le produit revendique une résistance à l’inflammabilité, le pictogramme sera
Si le produit ne revendique aucune résistance à l’inflammabilité (0 ou X)*, le pictogramme sera
Norme de référence, ne pouvant être utilisée seule, mais uniquement en association avec une autre norme contenant des exigences relatives à la performance de protection.
• Respecter l’innocuité (pH, taux de chrome VI, …).
• Respecter des chartes de taille (voir tableau ci-dessous).
• Evaluer la dextérité, la respirabilité et le confort.
• Respecter les instructions de marquage, d’information, d’identification.
Spécifications des numéros d’échelon et des exigences relatives au facteur de transmission des filtres destinés à protéger les opérateurs pour le soudage et les techniques connexes. Spécification des exigences relatives aux filtres de soudage à double numéro d’échelon.
S’applique à tous les types de protecteurs individuels de l’oeil contre les dangers susceptibles d’endommager l’oeil à l’exception des rayonnements d’origine nucléaire, des rayons X, des émissions laser et des IR émis par des sources à basse température. Ne s’applique pas aux protecteurs de l’oeil pour lesquels des normes séparées existent (protecteur de l’oeil anti-laser, solaires à usage général,…)
La norme EN388 s’applique à tous les types de gants de protection en ce qui concerne les agressions physiques et mécaniques par abrasion, coupure par tranchage, perforation et déchirure. Depuis la version 2016 de la norme, de nouvelles performances optionnelles sont apparues.
Résistance à l’impact sur la zone métacarpe : si cette performance est revendiquée, le marquage « P » apparaît.
Exemple de marquage :
4233X P
Exemples de marquage :
4543D ou 4X43D
Coupure par lame, 2 méthodes de tests :
EN388 6.2. : Pour les risques de coupure faibles à moyens. Une lame circulaire sur laquelle une force constante de 5N est appliquée, se déplace d’avant en arrière jusqu’à ce que l’échantillon soit coupé. On mesure le nombre de cycles eectués et on lui attribue le niveau correspondant.
EN ISO 13997 : Pour les matériaux qui émoussent la lame pendant le test EN388 6.2 et/ou particulièrement résistants, pour les risques de coupure élevés. Une lame droite effectue un déplacement unique sur 20 mm avec une force de 2N, le test est renouvelé avec une force différente autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que l’échantillon soit coupé. Un niveau correspondant à la force nécessaire à couper l’échantillon est attribué. Cette méthode représente davantage les situations d’utilisation présentant un risque élevé de coupure.
La norme EN ISO 10819 spécifie les exigences de performance d’atténuation des vibrations à travers un gant. Il doit également répondre à des exigences d’épaisseur et d’uniformité de la matière antivibratile. On retiendra que ce type de gants peut réduire et non éliminer les risques sanitaires liés à l’exposition aux vibrations transmises aux mains.
Le facteur de transmission des vibrations dans les bandes de fréquence de tiers d’octave allant de 25 à 200 Hz doit être équivalent ou inférieur à 0.90. Celui qui est mesuré sur les bandes de fréquence de tiers d’octave allant de 200 à 1250 Hz doit être équivalent ou inférieur à 0.60.
Spécification des exigences des filtres de soudage automatique, c'est-à-dire des écrans de soudage avec variation automatique du facteur de transmission. Ces écrans sont destinés à protéger les opérateurs pour le soudage et les techniques connexes.
Spécifications des numéros d’échelon et des exigences relatives au facteur de transmission des filtres de protection contre le rayonnement ultraviolet.
Spécifications des numéros d’échelon et des exigences relatives au facteur de transmission des filtres de protection contre les rayonnements solaires, usage industriel.
Exigences et méthodes d’essais pour les gants utilisés pour le soudage manuel des métaux, le coupage et les techniques connexes. Les gants soudeurs sont classés en deux types : B lorsqu’une grande dextérité est requise (ex. : soudage TIG) et A pour les autres procédés de soudage.
Spécifications des matériaux, de la conception, de la performance et des méthodes d'essai pour les protecteurs de l'oeil et du visage de type grillagé, à usage professionnel.
Cette norme fournit les exigences pour les gants de protection qui sont portés dans un environnement produisant des rayonnements ionisants ou dans un environnement comportant des substances radioactives.
Un gant protégeant contre la contamination radioactive doit être étanche selon EN374-2.
Un gant protégeant contre les rayonnements ionisants doit, en plus d’être étanche selon EN374-2, contenir une certaine quantité de métal lourd comme le plomb.
Spécifications des exigences de sécurité pour les équipements de protection des yeux et du visage pour le soudage et les techniques connexes (montures/supports des filtres).